Le Petit Bonhomme
J'avais pensé faire un post du tonnerre (oui, parfaitement !) sur cette fête qui approche. Vous savez, celle qui a été inscrite au calendrier par le Régime de Vichy et où l'on célèbre la Mère (ne pas oublier la majuscule, c'est péché !). Ce jour béni entre tous où la parturiente déchire avec fébrilité un papier crêpon toujours plus froissé pour découvrir - forcément émerveillée - un cendrier en pâte à sel, un collier de pâtes peint à la main, une boîte à bijoux qui sent encore le camembert (et jamais assez grande pour contenir le collier de pâtes de l'année précédente)... Mais en fait, non. Rien du tout. Je vous renvoie à un texte de scène de Pierre Desproges (qui manque cruellement en cette période sombre, non ?) : La Merveille (En Scène, au Musée Grévin 1986). Certes, il n'y évoque pas Vichy ; mais il parle très bien des "charmants cadeaux que les petits anges confectionnent de leurs petites mains potelées sous la tendre férule de la maîtresse d'école."
A la place, j'ai fait ça (me suis bien marré, d'ailleurs) :
Pour l'anecdote, ce petit bonhomme est le seul rescapé de feu le porte-clés confectionné au centre aéré par Fils Aîné, il y a... un certain temps. Rien à voir, donc, avec la Fête des Mères, mais ça m'y a fait penser...