Histoire d'une "erreur d'appréciation"
J'ai appris hier, en écoutant la chronique de Didier Porte vers 12h05 sur France Inter (dans l'émission Le Fou du Roi) qu'un petit garçon de 9 ans a passé 4 heures en garde-à-vue.
Stupeur (euh... le mot est faible, mais je n'en trouve pas d'autre)
Ca s'est passé le 12 février dernier. En cours d'informatique, Ciline et Ben Ali (tous deux élèves de CM1) se chamaillent. La première traite le second de "con" et reçoit une gifle en réponse*. La police se rend à l'école et embarque Ben Ali, qui passera 4 heures en garde-à-vue au commissariat de la Goutte-d'Or, à Paris.
Sur Le Post, on peut lire l'interview d'un policier anonyme qui connaît "très très bien" le commissariat en question. C'est ce policier qui, ayant horreur du mot "bavure", parle de "grosse erreur d'appréciation"...
On peut lire aussi l'article "Ben Ali, 9 ans, "gardé à vue" : mais qu'a fait la police ?", qui est émaillé de liens.
Mais, même après avoir tout lu, on a du mal à comprendre. Déjà, il manque pas mal d'éléments. Par exemple, on ignore comment la police a pu si facilement intervenir dans une école... Et puis, on se demande si les commissariats (et par-delà eux, les politiques qui nous gouvernent) ne devraient pas être prioritaires sur les écoles, pour les cours de morale et d'éducation civique...
* Sur ce point, les témoignages des deux mères (donc des deux enfants) divergent :
Selon la mère de Ciline
Selon la mère de Ben Ali
NB : L'image illustrant ce billet a été trouvée sur le site Que fait la police ?