"Anti-féministe parce que féministe, et inversement"
Il y a quelques jours (cinq, pour être précise), j'ai commencé à écrire un billet sur la réaction (c'est le mot juste !) des Chiennes de Garde à la une du Nouvel Obs, "Simone de Beauvoir la scandaleuse".
Comme souvent, je n'ai pas su profiter de la sieste de Petit Dernier (j'ai préféré avancer un peu dans la lecture des Ecrits corsaires, de Pasolini) ; j'ai enregistré le billet inachevé en brouillon... et je l'ai oublié.
Ca vient de me revenir en lisant Qu'avez-vous fait de la libération sexuelle ? sur le blog Sabotage. C'est le titre du billet, mais aussi, et d'abord, celui d'un livre de Marcela Iacub, paru en 2002 (que j'ai lu à sa sortie, mais que j'avais complètement oublié. Décidément, Alzheimer me guette...). Un bouquin aussi bizarre dans sa forme (le choix de la fiction m'a un peu déboussolée, au départ) qu'intéressant sur le fond, qui propose un féminisme aux antipodes de celui aboyé par les Chiennes de Garde, justement.
NB : Le titre de ce billet est tiré de celui de Sabotage, que je me garderai bien de paraphraser. Petit bout de phrase lui-même tiré du livre de Marcela Iacub.
Post-Scriptum : Madame de Keravel fête le centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir à sa manière, et nous invite à (re)lire une magnifique lettre d'amour.