La lettre de Sarkozy Notre Sauveur aux éducateurs de ce pays (mais les autres ne perdent rien pour attendre)
Ainsi donc, le Président de tous les Français (même ceux qui n'ont pas voulu de lui) s'intéresse à l'avenir de nos chères têtes blondes. Oui, blondes. Les autres peuvent passer leur chemin. Circulez ! Y a rien à voir !
Extrait de "J'aime pas l'école", de Riss
Sarkozy Notre Sauveur veut mettre le paquet pour une éducation de qualité. Qua-li-té (K-li-T ; pour une traduction complète du billet en langage sms, s'adresser à Motpassant). Retenez bien ce mot. Il s'oppose, tout le monde sait ça, à celui de quantité. C'est la seule et unique raison pour laquelle le Président, la mort dans l'âme, n'en doutons pas, supprimera 11000 postes à l'Education Nationale d'ici à 2008. Parce que moins on est nombreux, mieux on bosse (la preuve : on sait bien que les classes de 20 élèves obtiennent de meilleurs résultats qu'une classe de 30). C'est d'une logique implacable, le plus cynique des gauchistes bornés et malcomprenants (et nous savons de source sûre qu'ils sont légion, malheureusement) en conviendra.
La lettre donc - qui compte tout de même une trentaine de pages - est disponible sur le site de l'Elysée.
Ou bien ici (en format pdf), si vous ne vous sentez pas vous déplacer jusque là.
La_lettre
Sur le même sujet, lire également, Retour vers l'école du 19ème siècle, de Leunamme.
Pour le sac à vomi, merci de contacter Fanny. Elle y recourt si fréquemment qu'elle saura sans aucun doute vous indiquer où vous en procurer un près de chez vous. Et bien sûr, pour "l'école du respect", hip hip hip...
Petit "plus"
Pour ceux qui aiment le style épistolaire, je viens de lire le dernier billet d'Etienne Fillol, "On jugera les fous et les irrévérencieux", sur Blog à quatre mains. Il y traite de la missive abjecte envoyée par Christine Albanel, ministre de la Culture, à Henri Taquet, directeur d'un théâtre subventionné.