De fil en aiguille... Hannah Arendt
J'ai éprouvé un vrai gros ras-le-bol en écoutant les programmes d'été de France Inter. Du coup, ça y est : je suis branchée sur France Culture. Au moins jusqu'à la rentrée (et plus si affinités).
C'est comme ça que je me suis retrouvée à écouter une émission sur Hannah Arendt. Belle occasion de me souvenir que Dans les pas de Hannah Arendt, de Laure Adler (chez Gallimard) était sagement rangé dans la bibliothèque, attendant que je le lise.
Et comme la sieste de Petit Dernier s'éternisait (pauvre chéri, il récupère de ses vacances !), j'ai googlisé et suis tombée sur un article de Marc Alpozzo : Y a-t-il une "banalité du mal" ? sur le site Oulala.net. Article qu'il conclut ainsi :
"Le mal dans sa forme extrême et dans sa forme banale est à présent un refus de communiquer avec l’autre, de le reconnaître comme tel, comme si l’identification à la loi se substituait à l’identification au semblable. C’est d’ailleurs ainsi qu’Arendt délie volonté et responsabilité. On peut faire le mal sans le vouloir, avoir le sentiment de faire son devoir et pourtant être responsable, telle est la leçon donnée par le procès Eichmann."
Il m'a semblé que c'était cruellement d'actualité...